Le Jules :

Ok,
Je prends mon courage à deux mains,
Salue l'entourage, "À demain !"
Trop de salopards, leggings léopard,
Elle est seule au bar, c'est bon, je connais le chemin !
J'ai quelques mètres,
Pour être le mec,
Qu'elle veut rencontrer ce soir.
En quelques lettres,
Oui en quelques lettres !
Je dois trouver la bonne approche
et la bonne accroche, afin de me faire connaître !
Hey, Saluuut...
Enchanté, moi c'est Le Jules,
Laisse-moi t'offrir, un jus de fruit,
Ou mieux si t'as de la thune !
Nan,
Laisse-moi me présenter
sérieusement, car je plaisantais !
Hein ? Quoi ? Comment ? Est-ce que je sais chanter ?
Non, mais je rappe, comme un déjanté !
Bang ! Bang ! Ouais je vise le cœur,
Bouquet d'rimes, en guise de fleurs,
Tout est dit quand je dis que je meurs d'envie de te…
Ok, d'accord !
On est tous les mêmes, mais moi, je suis différent.
Donc j'te dirai quand même que tu m'laisses pas indifférent :
Oh bébé, tu m'fais bé-bégayer, j'en perds tout mon orthographe,
T'as fait sau-sau-sau-sauter le disque de mon phonographe,
J'ai flashé sur toi co-co-co-comme un putain d'photographe,
Merde, file-moi ton numéro-ro-ro avec ton autographe !


/// Refrain


Tonton Georges  :

Salut chérie, excuse-moi, mais y a péril
en la demeure, si je demeure sans te parler, j’suis fébrile,
Han ! Laisse-moi te dire, non, j’peux plus tenir,
Le coeur dans la main, je viens juste d’y lire notre avenir,
Sache que je n’ai besoin que d’un escabeau pour te décrocher la Lune.
Si jamais je te passe un anneau, il viendra de Saturne.
Si tu cherches un mec solide, de Wolverine, j’ai l’ossature.
À l’encre de tes yeux, j’écrirai sans trop d’ratures.
Comme le coup d’tête de Basile Boli, tu m’laisses un souvenir impérissable,
Ton sourire m’éblouit, ma bouche aimerait y faire un pèlerinage,
A coup sûr, tu descends de Venus, je reconnais son héritage
Non mon coeur n’est pas volage, il cherche une piste d’atterrissage.
Si Prométhée a volé l’feu aux Dieux, ma belle,
Il l’a posé là dans le bleu d’tes yeux pastel.
Oh je fonds ! comme un Toon dans la Trempette !
J’touche le fond, comme Tabarly dans la tempête.
Non je ne suis pas un séducteur
C’est un mot bien trop réducteur
Ne me compare pas à ces loosers
Qui ont l’esprit dans les adducteurs
Ils font du bla-bla, et moi de belles phrases,
Une bombe comme toi, on n’en a vu qu’à Belfast,
Ils te parlent de ta belle face, mais ne pensent qu’à tes belles fesses,
Leurs yeux disent « pétasse », les miens t’appellent « prêtresse »
Est-ce que tu veux user de tes pouvoirs sur moi ?
Fais c’que tu veux de moi,
C’est c’que tu veux je crois !

/// Refrain