Le Jules : Salut les filles ! Salut les garçons qui aiment les filles, Et les filles qui aiment les garçons. Mais aussi, Salut les filles, qui aiment les filles, Et les garçons, qui aiment les garçons, Enfin bref, passons. Pour ces derniers ça va pas être fun, vu qu'nous parl'rons, Essentiellement de filles, Parce qu'on les a dans le cœur et dans le caleçon, Même quand elles ont le cœur comme un glaçon. De la première fille, à la fille de trop, De la mauvaise fille, à celle qu'il me faut, Blonde, rousse, brune, rouge, blanche, noire, yellow, "Bonjour", "Coucou", "Bonsoir", "Hello !" Moi c'est "Le Jules", et quand j'arrive à zéro, Mon nom est sur leurs lèvres comme du Labello, Si tu veux m'joindre ma belle tu m'appelles au secours et j'arriverai pour l'apéro ! J'aime les filles, comme Jacques Dutronc, Tellement de filles que je tape du front ! Et j'en perds la tête, Comme un canidé, qu'une idée : leur faire leur fête ! Toujours à m'aligner avec leurs fesses... ...(Est-ce) que c'est grave docteur- Est-ce que c'est grave doctoresse ? Nan je n'suis pas l'seul dans mon cas... Nan je n'suis pas l'seul dans mon cas... Nan je n'suis pas l'seul dans mon cas... J'aimerais n'plus être seul dans mon canapé... Tonton Georges : Où sont les filles Et leur rire plein de finesse ? Qu’elles soient fat, ou fanatique du fitness, Qui est-ce qui nous fait vivre l’ivresse ? Et laisse un goût qui reste comme la Guiness ? Oui ! C’est bien elles les gonzesses ! On espère trouver la bonne alors on teste, On baise, on s’pose des questions, Pour un peu on s’ferait même sauter le caisson. Et comme François Villon, je demande « Où elles sont ? » J’ai beau avoir des diplômes, j’reçois encore les leçons. Ô vous les filles ! Sans qui la vie serait difficile ! Sans qui le string ne serait qu’un bout d’ficelle ! Vous les filles sales, Vous les filles seules, Vous les silencieuses, Vous les gentilles chouineuses, Filles des années 90 ou 2010 (les autres aussi) J’vous adresse deux mille bises. J’voudrais vivre deux mille piges Pour goûter tous les fruits que la vie met au bout d’ma tige. Si t’es mysogine Y a peu de chances que tu kiffes nos rimes, Et on pourrait en remplir dix bobines, J’peux pas te traiter d’con, je cherche des synonymes, Sinon chaque fois que j’en lèche un, j’vois ta tête horrible. Une fille, un trésor, j'suis Jim Hawkins, Je la respecte, à mort, c’est mon Shidoshi, J’aimerais mourir dans les bras d’une p’tite coquine, Comme Felix Faure, mais le plus tard, si possible !

Le Jules : Ok, Je prends mon courage à deux mains, Salue l'entourage, "À demain !" Trop de salopards, leggings léopard, Elle est seule au bar, c'est bon, je connais le chemin ! J'ai quelques mètres, Pour être le mec, Qu'elle veut rencontrer ce soir. En quelques lettres, Oui en quelques lettres ! Je dois trouver la bonne approche et la bonne accroche, afin de me faire connaître ! Hey, Saluuut... Enchanté, moi c'est Le Jules, Laisse-moi t'offrir, un jus de fruit, Ou mieux si t'as de la thune ! Nan, Laisse-moi me présenter sérieusement, car je plaisantais ! Hein ? Quoi ? Comment ? Est-ce que je sais chanter ? Non, mais je rappe, comme un déjanté ! Bang ! Bang ! Ouais je vise le cœur, Bouquet d'rimes, en guise de fleurs, Tout est dit quand je dis que je meurs d'envie de te… Ok, d'accord ! On est tous les mêmes, mais moi, je suis différent. Donc j'te dirai quand même que tu m'laisses pas indifférent : Oh bébé, tu m'fais bé-bégayer, j'en perds tout mon orthographe, T'as fait sau-sau-sau-sauter le disque de mon phonographe, J'ai flashé sur toi co-co-co-comme un putain d'photographe, Merde, file-moi ton numéro-ro-ro avec ton autographe ! /// Refrain Tonton Georges  : Salut chérie, excuse-moi, mais y a péril en la demeure, si je demeure sans te parler, j’suis fébrile, Han ! Laisse-moi te dire, non, j’peux plus tenir, Le coeur dans la main, je viens juste d’y lire notre avenir, Sache que je n’ai besoin que d’un escabeau pour te décrocher la Lune. Si jamais je te passe un anneau, il viendra de Saturne. Si tu cherches un mec solide, de Wolverine, j’ai l’ossature. À l’encre de tes yeux, j’écrirai sans trop d’ratures. Comme le coup d’tête de Basile Boli, tu m’laisses un souvenir impérissable, Ton sourire m’éblouit, ma bouche aimerait y faire un pèlerinage, A coup sûr, tu descends de Venus, je reconnais son héritage Non mon coeur n’est pas volage, il cherche une piste d’atterrissage. Si Prométhée a volé l’feu aux Dieux, ma belle, Il l’a posé là dans le bleu d’tes yeux pastel. Oh je fonds ! comme un Toon dans la Trempette ! J’touche le fond, comme Tabarly dans la tempête. Non je ne suis pas un séducteur C’est un mot bien trop réducteur Ne me compare pas à ces loosers Qui ont l’esprit dans les adducteurs Ils font du bla-bla, et moi de belles phrases, Une bombe comme toi, on n’en a vu qu’à Belfast, Ils te parlent de ta belle face, mais ne pensent qu’à tes belles fesses, Leurs yeux disent « pétasse », les miens t’appellent « prêtresse » Est-ce que tu veux user de tes pouvoirs sur moi ? Fais c’que tu veux de moi, C’est c’que tu veux je crois ! /// Refrain

Le Jules : J'ai mis mon plus beau T-shirt, et nettoyé mes baskets, En prévision d'un p'tit flirt, j'avais les boules comme des pastèques, Donc j'ai "fait le vide", et j'ai fait le plein, de capotes et de pastilles, de menthe, juste au cas où la fille demande-rait à être embrassée, car après l'avoir enlacée, Il ne faudrait pas que si près du but j'ai l'air embarrassé. Nan... il ne faut pas, faire de faux pas, Que dès la première fois, elle se dise "Non, il ne vaut pas le coup", Je veux qu'elle me prenne par le cou, Je veux qu'elle me parle dou- -cement, qu'elle me parle de nous. Je veux qu'elle me parle de tout. Bref… J'vais enfin la voir de face, Car jusque là, je n'connaissais que sa photo d'profil, Je m'entraîne dans mon automobile, Je parle au rétro comme un gros débile, J'révise mon intro et mon texte, Pour n'pas l'entendre dire "Next !", Et pour qu'elle goûte à mon sexe, car j'avais... /// Refrain : Rendez-vous, Avec cette fille, celle qui me rendait fou, Ouais, rendait fou, Ouais j''avais rendez-vous, Avec cette fille, celle qui me rendait fou, Ouais, rendait fou... (bis) Tonton Georges : Je la vois déboucher de la rue, j’ai la bouche bée Sous mon pull, c’est la douche, j’ai Envie de rentrer me coucher ! Mais c’est trop tard, Elle m’a vu et me gratifie d’un sourire trop large, J’veux mourir, elle me rend trop barge ! Pour jouer les Roméo J’peux pas m’en remettre au hasard, Je fais l’tri entre le cerveau et le falzar. Et vu le monde au balcon de ma Juliette Capulet, J’fais des efforts pour ne pas envoyer la purée ! J’dois articuler au lieu de gesticuler, Lui dévoiler mon âme avant mes testicules et J’dois briser la glace pour, viser l’emplacement Dans sa tête, dans son cœur, dans son lit deux places. Trouver des phrases qui fassent effet, Pas de sujets qui fassent tâche, qui la fâchent, Des trucs qui la fascinent, pas qui la fassent flipper. J’espère qu’elle va kiffer, Le restau. Le pesto. Je reste au Taquet pour qu’elle savoure chaque moment de ce... /// Refrain Rendez-vous, Avec cette fille, celle qui me rendait fou, Ouais, rendait fou, Ouais j''avais rendez-vous, Avec cette fille, celle qui me rendait fou, Ouais, rendait fou... (bis)

Tonton Georges : Comme Bruce, j'me sens tout-puissant ! Si y a un séisme en ville, c’est moi l’épicentre ! J’ai la trentaine rugissante ! Je sors tout droit de la fille la plus séduisante ! J’ai bien dit « tout droit de la fille », Ouais, « tout droit de la fille » Pour monter au septième ciel, j’ai coupé la file ! J’prends de la hauteur comme Renaud Lavillenie, Et d’où je suis, c’est fou, la ville est p’tite ! J’fais la fête sur l’Empire State, Comme King Kong, Et le reste j’m’en bats les steaks ! Dans la main, j’ai ma blonde, elle a trop la classe, Sur les reins, j’tiens le monde, j’ai le dos d’Atlas. J’ai l’appétit de Gargantua, J’croque la vie, Si y a une course au bonheur, bah j’arriverai avant toi ! J’avance à pas d’géant, c’est moi Gulliver, Assis sur l’toit du monde, je contemple l’univers ! Le Jules : Je chante sous la douche ou la pluie, comme Gene Kelly, Quand j'pense à ma rousse, j'me fais mousser comme Kilkenny, D'humeur à conquérir 1000 pays, J'ai mis la main sur son cœur, et j'vous dis pas où j'ai mis l'pénis ! J'me lève tous les jours du bon pied, comme un unijambiste, J'pète le feu, appelez les pompiers ! J'refais des abdos et des pompes, yeah ! Je marche le torse bombé sur l'passage ton-pié ! Je voudrais le crier sur les toits ! Que dorénavant elle est avec moi ! "Elle est avec moi !!!" J'suis comme Rocky poussé par Adrienne, Je gagnerai à la fin quoiqu'il advienne ! J'pourrais faire la course, J'pourrais même me battre avec un ours, J'pourrais même le battre avec un pouce ! Ouais ! Pousse pas, le bouchon, Non non non, ne touche, pas, au bouton ! Car qui sait c'que j'peux faire, pour ma chérie, J'pourrais déclarer la guerre, à toute l'Amérique ! On s’est envoyé en l’air, et j’ai pas atterri, C'est ma potion magique et j'suis son Astérix ! (…) Depuis qu'elle m'a dit "Je t'aime", Ce serait mentir de dire que je suis le même. À vrai dire, c'est moi en mieux. Toi envieux ? Quand tu crois en toi, pourquoi croire en dieu ? J'ai trop la pêche ! Même si maintenant je dois, couper la poire en deux, je suis son roi, m'en veux pas mais si tu, l'insultes, et bien tu l'paieras, C'est moi son Jules, et ça m'rend invulnérable ! Tonton Georges : Dans les veines, j’ai du sang d’lion J’suis comme Mario quand il a chopé un champignon ! Avec elle, j’me sens fort, j’me sens mignon, Un vrai centaure, pour me stopper, faudrait cent hommes ! J'suis comme Samson face aux Philistins, Ne touche ni ses cheveux ni les miens si tu veux que ça s’finisse bien. Je pousse les murs sur mon passage ! J’ai fait l’amour, traine pas dans les parages ! J’ai la tête dure, comme l’Hydre de Lerne Je sentirais la fraise même sous un litre de merde, Rien ne m’atteint, car ce matin, J’me suis levé près d’une reine couchée sur des draps de satin !

/// Refrain : Ma girl ! Elle est là, pour ma pomme, c'est ma pom-pom girl ! Elle m'a trouvé comme ça, parmi une tonne d'hommes seuls ! Elle me plaît, elle le sait, ça le fait ! Ma girl ! Quoi ? Ma girl ! Qu'est-ce qu'elle a ? Ma girl ! Le Jules : J'vais la jouer Boticelli : "Ô p'tite chérie, T'es ma Vénus", tout droit sortie d'une coquille, j't'ai dit, T'es une go qui s'mérite, pas une autre hystérique, Écoutez merde, j'vous parle de ma girl comme Otis Redding ! Elle est douce, elle est tout ce dont j'ai b'soin, Elle est ouf, elle me pousse à aller loin, Si je tousse, elle est toujours aux p'tits soins, Quand je louche sur une autre c'est chez l'opticien. Tu le crois ça ? Tu le - Tu le crois ça ? Maint'nant pour des croissants, j'pourrais partir en croisade ! Je suis le roi quand, t'es là et ça se voit car Y en a pas 300, mais qu'une des meufs comme toi, (ma girl !) /// Refrain Tonton Georges : Elle est belle, intelligente et gentille, et j’en tire Aucun bénéfice vraiment, sans mentir, les gens disent Qu’elle est parfaite, j'vous jure, elle est pas r’faite, Naturelle, pas un cageot qui sent la paille fraîche. Elle se distingue, par son rire, ses fringues, Son sourire de dingue, elle aime la fête, pas la bringue, J’lui passe pas la bague au doigt, car c’est ringard, J'préfère mettre mes doigts à moi sur ses reins, car, C'est ma girl, ma girl, je suis au Nirvana, Pas besoin d'me faire sauter, je veux pas mille nanas, Okay, elle a pas les jambes d'Adriana, Mais je l'échangerais pas, même contre Rihanna. C'est ma Lady Diana, mon arche perdue, j'suis son Indiana, Tellement à croquer, j'suis un piranha, Elle prend le pire en moi, et en tire le meilleur, Sans ma gonzesse, mec, j'serais pas le même Rimailleur. Les Poppys avaient tort, tout, tout, tout a changé J'me suis remis au sport, j'ai des trucs verts à manger, J’ai découvert les légumes, la faisselle, la vaisselle... Car c’est pas ma bonniche… Ou alors pour un trip SM ! /// Refrain

Tonton Georges : Pas besoin d'passer des heures sur Mozilla, non, Dès que j’la vois j’ai la gaule de Godzilla ! Un monstre dans le slip, Roberto Benigni. J’ai encore envie alors qu’on a à peine fini. J’aide régulièrement aux tâches ménagères. Si je la pousse c’est pour dépoussiérer l’étagère, Elle trouve que j’exagère, Mais j’suis chez moi, et comme Alain Chabat, j’me ballade le zguègue à l’air ! Entre le fromage et le dessert, (Même si les potes sont pas partis) Sur tous les lave-linges, (Quand on va chez Darty) Dans les cinés, dans les musées, (Pour le côté « arty ») Dans la forêt, dans un bosquet, (Parce que c’est gratuit) Un café crème gourmand : Quand j’ai bien bu, et bien mangé, J’ai le bas-ventre qui me tourmente. Tout le temps, j’ai les bonbons Gonflés, comme des ballons, Et parfois je rêve qu’elle me les crève à coups de talon ! /// Refrain Tonton Georges : Tous - Tous les Prétextes sont amusants pour aller roucouler, Tant pis si j’ai du parmesan sur le col roulé, J’lui brise les reins comme un vulgaire cou d'poulet, Clic-clac sur le canap’ ou le sol mouillé. On pourrait croire que je sors de prison, Avec mes cris d’Iroquois en train de chasser le bison J’ai chaud toute l’année, mon vieux, y’a plus de saisons ! On baise on baise on baise on baise on baise... à en perdre la raison ! Le Jules : Allez chérie s'te plaît, Allez t'avais dit "oui" ! Ça fait tellement longtemps, Qu'j'en ai mal aux kiwis ! Je le jure, foi de Jules, J'en peux plus, j'en veux plus, J'crois que si ça continue, j'vais m'faire ton ours, en peluche… Tu t'fais désirer, Tu m'fais m'étirer, Et quand j'suis HOT, j'vois que HOP, voilà tu t'es tirée… Tu t'étais épilée, j'te croyais dans mes filets, Mais tu t'es défilée, la prochaine fois j'me méfierai ! /// Refrain Le Jules : J'ai toujours envie d'elle, parfois elle trouve ça lourd. J'y pense 24 sur 24, j'suis le Jack Bauer de l'amour. Ohhh... Et là j'mens pas : J'ai même ses dates de menstrus dans mon agenda ! Et quand j'ai pas envie, bah j'ai envie quand même, Il est vrai qu'un rien me suffit, pour qu'au lit je l'emmène, Bref, bref... Tous les jours, après, Lui avoir fait la cour, je lui cours après ! Quelle ironie quand elle prend ses jambes à son cou, Car moi aussi je voudrais prendre ses jambes à mon cou ! Franchement je trouve que j'en demande vraiment pas beaucoup, Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, quand on aime on ne compte pas, Et comme Pépé le putois, je la poursuis à poil, Partout comme un toutou avec mon os à moelle. Elle a tout essayé, même les chaussettes au Maroilles, Pour me repousser, mais j'en ai jamais marre, oim ! /// Refrain

Le Jules : Douleur à la poitrine, premier symptôme. Elle m'a quitté, avant qu'ses seins n'tombent. Elle m'a kiffé, mais c'est du passé. Elle a tout cassé, jeté, car la date est dépassée, Elle m'a, laissé sur l'carrelage glacé de la cuisine, c'est un carnage, Sans prévenir, elle a tourné la page… Puis fermé le bouquin... Putain. Quand j'suis rentré du taf, Elle avait fait son sac, Puis elle m'a vidé son sac, Donc elle a refait son sac, Et elle partie ! En claquant la porte, J'ai voulu la ret'nir, Avec un chat dans la gorge… Elle a pris ses cliques, ses claques, et même le clic-clac, Dans tout ce mic-mac, il n'y a qu'le le tic-tac, de l'horloge. Silencieux, tout est silencieux. J'suis du style anxieux alors je m'demande : Où est ma Girl ? Ma chérie ? Je suis seul, à la mairie, Je suis l'seul, à la mériter, J'refuse la vérité ! Elle n'a même pas hésité, Je n'ai pas pu l'éviter, Après ce qu'elle m'a débité, Normal que je sois dépité. Plus rien n'a de goût, Je n'tiens pas debout, Je m'en tape de tout, J'suis qu'un tas de boue, là-dessous. Pas de doute, Elle m'a mené par le bout du nez. Pour mieux me laisser tomber et partir en fumée. J'me suis fait enfler ! J'me suis fait entuber ! J'ai rempli la corbeille de mouchoirs, sans être enrhumé. Et je n'aime pas ce que je vois, Quand je répète au fond de moi, en larmes : "Qu'elle aille se faire enculer !" Tonton Georges : Bobo à la poitrine, J'fais dodo dans ma crasse Mon popo dans les latrines Est plus beau que moi dans la glace. Des gros mots à la place De ton prénom dans ma bouche, Les larmes laissent moins de trace Quand je les verse sous la douche. Je suis en mille mille morceaux Comme ce con de mime Marceau, Je ne parle plus, je grimace, Je patauge dans la vinasse. Comme les miches de Sophie Marceau, tu t’es fait la malle En me piétinant les dorsaux, et ça fait un peu mal.. Personnellement, je voudrais tellement Te traiter de chienne, mais j’aime trop les animaux. J’regarde bêtement le bel appartement, Où ne reste que de la peine, et ton mot sur le frigo. Tes mots durs qui me lapident, pourtant, J’étais le roi du monde quand tu te tenais abandonnée au bout de ma pine. Si je croise tes sentiments  sur le boulevard où ils tapinent, Je leur souhaite une mort lente et que personne ne les ranime. Je n’ose plus sortir de chez moi qu’à l’heure des vampires, Comme ces putains de Romains, j’ai perdu mon empire, J’aimerais me crever les yeux, comme le père d’Antigone, Un paquet de larmes, voilà tout ce que j’en tire ! Envie de toi quand, ivre mort, j’bande entre les seins d’une autre, J’remplis ton absence, j’dis que j’avance, mais à la fin j’me vautre.